Affaires publiques
26 janvier 2017
Dans une nouvelle sortie médiatique visant à réclamer plus d’embauches et des meilleurs salaires pour les employés du MTQ, les syndicats de la fonction publique laissent planer un doute sur l’intégrité des firmes privées qui effectuent des mandats de surveillance des travaux dans le cadre de projets d’infrastructures.
Cette attitude est déplorable et contreproductive dans l’optique de redonner confiance à la population. Si les syndicats observent des actes répréhensibles, je les invite à les dénoncer sans tarder aux autorités compétentes. Sinon, ils devraient s’abstenir de tenir des propos accusateurs sans aucun fondement.
L’expertise des donneurs d’ouvrage publics est certainement recommandée pour contrer d’éventuels cas de collusion ou de corruption, mais elle peut surtout contribuer à améliorer le déroulement et à rehausser la qualité des projets grâce à une meilleure collaboration avec le secteur privé.
La recherche d’un équilibre et d’une complémentarité entre les expertises internes et externes a même fait l’objet d’une recommandation de la part de l’Association des firmes de génie-conseil dans son mémoire à la Commission Charbonneau. Pour les firmes privées, la collaboration avec un donneur d’ouvrage compétent permet de réaliser de meilleurs projets en misant sur des expertises de haut niveau pour développer des solutions optimales.
Ceci dit, l’expertise ne suffit pas pour assurer le succès des projets : il faut également adopter une vision qui vise la plus grande qualité des projets, l’intégrité et l’établissement d’une relation de confiance. À cet égard, il reste apparemment encore beaucoup de travail à faire.