Affaires publiques
24 novembre 2022
Ce mercredi midi, la nouvelle présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Sophie Larivière-Mantha, a donné sa première conférence à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).
J’avais le plaisir de prendre place à la table d’honneur et plusieurs membres de l’AFG étaient aussi présents dans la salle (voir photo).
L’intervention de Sophie Larivière-Mantha portait sur l’entrepreneuriat en génie au Québec. La présidente a même profité de l’occasion pour dévoiler une étude exhaustive sur le sujet. Cette étude a été réalisée à la suite d’une consultation de membres de l’Ordre des ingénieurs, d’étudiants en génie et de jeunes entrepreneurs, entre autres.
Les statistiques démontrent clairement que les ingénieurs représentent une partie de la population plus propice à se lancer en affaires.
Par exemple, les ingénieurs sont apparemment beaucoup plus nombreux que la moyenne à posséder leur entreprise.
Sans surprise, le génie-conseil figure en tête de liste des secteurs économiques regroupant des entreprises détenues par des ingénieurs (29%), devant la construction (17%), les autres services professionnels (15%) et la fabrication (14%).
L’étude nous apprend également que « les entreprises appartenant à des ingénieur.e.s sont trois fois plus nombreuses (6%) à employer plus de 100 personnes que celles de l’ensemble de l’économie québécoise (2%).
Les ingénieurs se démarquent aussi au chapitre de l’exportation. L’étude estime que 36% des entrepreneurs en génie exportent, une proportion trois fois plus élevée que pour l’ensemble des PME canadiennes.
Et bonne nouvelle, la fibre entrepreneuriale vibre chez les jeunes! Pas moins de 50% des étudiant.es en génie affirment avoir l’intention de se lancer un jour en affaires!
Je vous invite à visiter le site de l’Ordre des ingénieurs pour en savoir plus et consulter l’étude de 176 pages, qui couvre également les tendances et des pistes d’action pour renforcer l’entrepreneuriat en génie au Québec.