Quelles formations recherchent les jeunes ingénieurs?

Quelles formations recherchent les jeunes ingénieurs?

Ce matin, nous avons accueilli à l’AFG Michel Noël, directeur du Centre de formation continue de la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, venu présenter les résultats d’un sondage sur les besoins en formation des ingénieurs.

Ce sondage, réalisé en début d’année avec la collaboration de l’AFG, visait deux groupes œuvrant au sein des firmes de génie-conseil :

  1. les jeunes professionnels (ingénieurs), et
  2. les responsables des ressources humaines (employeurs).

L’objectif de la démarche était d’apporter un nouvel éclairage entre autres sur les compétences recherchées, le développement professionnel de l’ingénieur et les ressources et outils à la disposition des professionnels et des firmes.

Malgré un nombre relativement limité de répondants du côté des responsables des RH, les résultats font ressortir des différences significatives entre la vision des ingénieurs et des employeurs sur les besoins en formation.

À titre d’exemple, le tableau ci-dessous identifie les trois compétences les plus importantes à développer en début de carrière de l’ingénieur, selon les ingénieurs et les employeurs.

Les trois compétences sélectionnées sont les mêmes. Toutefois, à l’exception de la communication, les résultats démontrent des priorités très différentes en matière de gestion de projets et de perfectionnement technique.

Pour ce qui est des compétences les plus importantes à développer après 5 ans de pratique (tableau ci-dessous), les ingénieurs et employeurs sont d’accord sur la gestion d’équipe et le leadership, mais le sondage révèle à nouveau des différences importantes.

D’un côté, les employeurs souhaiteraient que les ingénieurs développent davantage leur capacité d’analyse financière, alors que les employés sont relativement peu intéressés par cet aspect (29 %).

D’un autre côté, les ingénieurs priorisent toujours la gestion de projets dans leur développement après 5 ans de pratique, alors que les employeurs n’y voient pas vraiment d’intérêt (11 %), possiblement pour l’avoir priorisé en début de carrière.

Devant les écarts importants dans les résultats de ce volet du sondage, Michel Noël en vient à la conclusion que les ingénieurs et les employeurs auraient tout intérêt à se parler de développement professionnel sur une base régulière, accompagnée d’une révision des objectifs de part et d’autre.

Je suis tout à fait d’accord avec cette conclusion et nous allons d’ailleurs nous assurer de faire passer le message!

Photo de couverture : Michel Noël, directeur du Centre de formation continue de la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, accompagné de Mélanie Bergeron, coordonnatrice à la formation.

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