Affaires publiques
7 Décembre 2016
Lors du Congrès national du leadership organisé par l’Association des firmes d’ingénieurs-conseils – Canada (AFIC) en octobre dernier à Ottawa, j’ai pu assister à plusieurs conférences enrichissantes, notamment une présentation sur les tendances des marchés canadien et mondial de la construction.
2017 promet d’être une année riche en projets pour le Canada : on prévoit une augmentation de 11,4 % pour les projets de génie civil et de 8,7 % des mises en chantier par rapport à 2016. Les investissements pour la construction de bâtiments résidentiels (+2,7 %) et non résidentiels (+12,3 %) augmenteront également.
Le projet de Réseau électrique métropolitain (5,5 G $) de la Caisse de dépôt et placement du Québec figure parmi les 10 plus importants projets de transport au Canada.
Selon Global Construction 2030, une étude d’Oxford Economics sur les perspectives mondiales du secteur de la construction, 8 pays (Chine, USA, Inde, Indonésie, Royaume-Uni, Mexique, Canada et Nigéria – par ordre de contribution) totaliseront 70 % de la croissance du marché mondial de la construction d’ici 2030.
En Europe, le Royaume-Uni se démarque et se situe au premier rang pour la première fois après des dizaines d’années de sous-investissement.
Le génie-conseil québécois a certainement de belles occasions à saisir. Les nouvelles mesures annoncées le 24 octobre dernier lors du lancement de la Stratégie québécoise de l’exportation 2016-2020 par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation devraient donner un coup de pouce aux firmes qui désirent développer d’autres marchés. Le gouvernement souhaite, entre autres, promouvoir l’exportation et l’internationalisation comme facteur de croissance et appuyer financièrement les projets de développement de marchés.