AFG
29 mars 2019
Nous avons présenté hier un petit déjeuner-conférence intitulé Énergir, une entreprise en changement, en compagnie de Renault Lortie, vice-président Clients chez Énergir.
Énergir est non seulement « en changement », mais également en pleine croissance! Au cours des dix dernières années, elle a presque doublé ses actifs (7,7 G$ en 2018) et plus que doublé son nombre de clients (520 000 en 2018), ici et aux États-Unis. Son champ d’expertise va bien au-delà du gaz naturel, et inclut l’éolien, l’énergie solaire, l’hydroélectricité et le biométhane.
Aujourd’hui, Énergir est motivée par sa volonté de contribuer (encore plus) à la transition énergétique. En offrant à ses clients une énergie plus économique et produisant un impact environnemental moins important que le mazout, l’essence ou le diesel, Énergir prend les devants pour accélérer la transition, notamment dans les secteurs industriels et du transport.
L’équipe de direction a identifié trois principaux moyens de poursuivre le développement vers un avenir énergétique responsable : 1) l’efficacité énergétique, 2) des solutions novatrices qui favorisent des énergies plus propres en carbone et 3) le gaz naturel renouvelable.
Sur ce dernier élément, Renault Lortie voit un potentiel énorme de faire une différence. En effet, le gaz naturel renouvelable, c’est-à-dire un gaz naturel produit à partir de déchets grâce à la biométhanisation, comporte de nombreux avantages, dont la réduction des gaz à effet de serre (GES).
Selon une étude réalisée par WSP et Deloitte pour évaluer le potentiel technico-économique de production, les 2/3 du gaz naturel pourraient être de source renouvelable au Québec dès 2030. En termes de réduction des GES, cela équivaudrait à retirer 1,5 million de voitures sur les routes. Encore mieux, l’étude conclut que toutes les régions du Québec ont un potentiel de production de GNR dès 2030, ce qui signifie la création d’emplois locaux et un accès plus facile à une source d’énergie propre.
Pour y parvenir, la clé est l’exploitation de la biomasse résiduelle, soit les branches, les souches et le feuillage laissés de côté par les producteurs de bois dans nos forêts. Renault Lortie estime qu’une première usine pilote capable de produire du GNR à partir de biomasse résiduelle devrait voir le jour d’ici un an.
Dans la même veine, il anticipe que d’ici cinq ans environ, pas moins de 12 à 20 projets de biométhanisation auront vu le jour au Québec… il invite donc les firmes de génie-conseil à s’intéresser à cette filière, où des contrats de plusieurs millions seront accordés au cours des prochaines années.
Sa conviction est renforcée par une annonce récente du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien : le gouvernement du Québec a adopté un règlement qui établit à 5 % la proportion minimale de gaz naturel renouvelable (GNR) devant être livrée par un distributeur de gaz au Québec à partir de 2025.
Je n’ai aucun doute que les firmes de génie-conseil mettront à contribution leur expertise dans ce domaine et développeront des solutions innovatrices en partenariat avec Énergir pour atteindre ces objectifs ambitieux.
D’ailleurs, bon an, mal an, une dizaine de firmes collaborent déjà avec Énergir sur des projets majeurs, comme BBA, Englobe, IGF axiom, Johnston-Vermette, Pluritec, SNC-Lavalin, Tetra Tech, WSP, etc. Avis aux autres firmes intéressées : vous pouvez vous faire connaître et manifester votre intérêt à devenir fournisseur d’Énergir directement sur le site Internet https://www.energir.com/fr/fournisseurs/.
Par ailleurs, en introduction à cette conférence, nous avons entendu une courte allocution de Olivier Allard, représentant de notre partenaire et membre associé MAYA HTT, une belle entreprise de Montréal au rayonnement international, spécialisée en simulation numérique 3D/CFD en thermique, fluide, structure et acoustique. MAYA HTT aide déjà plusieurs de nos membres avec des simulations permettant de sauver temps et argent, et d’optimiser leur conception. Pour plus d’information, visitez le site Internet.