Affaires publiques
4 février 2021
La présidente de l’Ordre des ingénieurs, Kathy Baig, vient de publier sur son blogue un billet qui fait le point sur les démarches effectuées en faveur de la surveillance obligatoire des travaux.
L’Ordre est clairement engagé dans ce dossier et le billet nous apprend notamment que des consultations et des groupes de discussion ont été organisés auprès de plusieurs intervenants concernés.
Un sondage grand public a même été commandé et révèle que 98 % de la population appuie la surveillance obligatoire des travaux pour les ouvrages publics.
Ces données sont cohérentes avec un sondage mené par l’AFG l’année dernière auprès de la population. Ce sondage Léger avait mesuré que 92 % des gens étaient d’accord pour dire que « les firmes d’ingénierie mandatées pour concevoir nos infrastructures (routes, ponts, écoles, etc.) devraient être choisies d’abord sur la base de la compétence/qualité plutôt que sur la base du plus bas prix. »
Les deux dossiers visent une meilleure qualité dans la conception et la réalisation des projets d’infrastructure.
C’est la raison pour laquelle j’étais heureux d’ajouter mon point de vue au texte de Kathy Baig. L’inspecteur général de la Ville de Saint-Jérôme, Jacques Duchesneau, renforce également le message. J’aime d’ailleurs beaucoup sa vision d’une « culture » eu égard à la qualité.
Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour délaisser la recherche constante du plus bas prix en faveur d’une culture de la qualité, mais c’est nécessaire de garder cet objectif en tête.
Au moment où des milliards sont investis dans les infrastructures, la qualité et la durabilité des ouvrages publics devraient être au cœur des préoccupations.