Palais de justice de Rimouski

Description

Premier projet BIM de l’Est-du-Québec et l’un des tous premiers pour la SQI, le nouveau palais de justice de Rimouski est un bâtiment à haute expression architecturale, intégrant les éléments identitaires des palais précédents. Sa transformation majeure était devenue nécessaire en raison de problématiques de sécurité, d’espace et de fonctionnalité. Les ingénieurs en structure de CIMA+ se sont démarqués par leur réponse à un programme complexe incluant la conservation d’imposants murs de maçonnerie et la conception de nombreux éléments distinctifs.

Faits saillants

• Un des rares bâtiments de pierres de la région, victime d’incendie à deux reprises, il comporte des bâtiments construits à différentes époques. Ces éléments structuraux existants devaient être intégrés à un concept architectural vertigineux
• Le mode de réalisation a permis de favoriser l’embauche d’entreprises locales (chantier de plus de 100 ouvriers)
• Un travail minutieux d’enlèvement et de numérotation des pierres de certaines façades du Palais Mainguy a été effectué
• Une grande partie de la structure de béton a pu être sauvegardée et intégrée au concept, évitant la démolition et la reconstruction de plus de 1500 m² de planchers de béton

« Le caractère patrimonial du palais de justice de Rimouski transcende l’histoire des bâtisseurs de la ville et de la région du Bas-St-Laurent. Construit à la fin du 19e siècle puis agrandi et rénové à plusieurs reprises, le palais de justice est presque entièrement reconstruit à la suite de la nuit rouge, l’incendie qui ravagea le tiers de la ville et presque l’entièreté du palais de justice en 1950. Le projet de rénovation du palais de justice s’inscrit dans une volonté de conserver les traces historiques du palais à travers les 125 dernières années. CIMA+ a su comprendre et considérer les aspects patrimoniaux qui étaient au coeur de la réhabilitation du palais de justice tout en intégrant les valeurs d’innovation, de qualité et de développement durable qui font la réputation de l’entreprise. »

— Éric Bérubé, chargé de projets ingénieur, Société québécoise des infrastructures, Direction générale de la gestion de projet Est