Affaires publiques
8 mars 2021
Quiconque a déjà pris le train de VIA Rail connaît la problématique : les départs sont relativement peu nombreux et la ponctualité dépend de la congestion causée par les trains de marchandise.
Pour contourner ce problème, VIA Rail propose d’ajouter de nouveaux services en passant par le nord du fleuve, en partie sur des voies ferrées existantes mais peu utilisées, tout en maintenant le service actuel sur la Rive-Sud.
Ce projet de train à grande fréquence (TGF) promet de bonifier considérablement l’offre de service dans le corridor Québec-Toronto.
La solution permettrait d’améliorer la ponctualité des trains et d’offrir plus de départs. Il s’agit d’une bonification du service tout à fait souhaitable, alors que VIA Rail connaissait une forte croissance avant la pandémie de COVID-19 et que rien n’indique que la demande diminuera une fois l’activité économique relancée.
De mon point de vue, la proposition de VIA Rail répond à un besoin de plusieurs voyageurs pour des horaires plus flexibles. En y ajoutant un temps de parcours réduit, le projet est très prometteur et semble d’ailleurs faire consensus pour le moment.
Les étapes préliminaires ont été prises en charge par un bureau de projet établi à Montréal, sous la responsabilité conjointe de VIA Rail et de la Banque de l’infrastructure du Canada.
Les firmes de génie-conseil AECOM et Arup, dotées d’une solide expertise dans le domaine, font partie de ce bureau de projet et ont le mandat d’offrir un soutien technique en ingénierie et d’aider à réaliser une évaluation environnementale et des études de terrain, incluant des études géotechniques. Le génie québécois contribue ainsi à un projet de transport ferroviaire qui s’inscrit parfaitement dans une démarche globale de développement durable.
Les attentes sont grandes pour que le gouvernement du Canada s’engage à financer la réalisation du projet. La réponse pourrait venir bientôt, si des sommes sont prévues dans le prochain budget fédéral…