Meilleures pratiques
16 février 2016
Hier à Québec avait lieu la première réunion de la nouvelle « Table d’échanges » convoquée par le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports afin de traiter de dossiers liés aux services professionnels d’ingénierie.
Tous les membres de l’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG) actifs dans le domaine des transports étaient conviés à cette rencontre, à laquelle je participais également. De son côté, le Ministère comptait sur une très forte représentation formée de plusieurs sous-ministres adjoints, sous-ministre associé, directeurs et chefs de services. Une représentation significative, très appréciée des participants de l’industrie.
Cette première rencontre a permis au Ministère de préciser aux participants les règles de fonctionnement de la nouvelle Table d’échanges, notamment l’identification d’un nombre limité de sujets à discuter pour mieux cibler les actions, une diffusion de l’information à toutes les parties intéressées afin d’assurer la plus grande transparence possible et l’identification d’un porte-parole unique par organisation pour assurer des suivis structurés. Cette nouvelle formule remplace un comité de concertation abandonné il y a quelques années.
La nouvelle Table d’échanges permettra une diffusion uniforme de l’information par le Ministère sur les façons de faire, évitant ainsi des interprétations divergentes ou des dédoublements d’une firme à l’autre ou d’une région à l’autre.
Entre autres, le Ministère a abordé les changements depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de commerce et de coopération entre le Québec et l’Ontario (ACCQO) : par exemple, les exigences concernant les bureaux locaux seront dorénavant retirés des appels d’offres, puisque les marchés publics au Québec sont maintenant ouverts aux firmes de l’Ontario et vice versa. C’est un changement important à signaler.
Le Ministère a également profité de cette première rencontre pour amener les sujets de la gestion des risques dans les projets routiers, de la formation additionnelle et de l’ajout, du remplacement, de la classification et de la rémunération des ressources dans les contrats en services professionnels d’ingénierie.
Au-delà des points d’information, la tenue de ce genre de forum est tout à fait légitime, voire nécessaire, dans l’optique de discuter des problématiques vécues dans le cadre de l’octroi ou la gestion des contrats et d’améliorer les pratiques. À cet égard, l’AFG a proposé des améliorations au chapitre de l’évaluation de rendement des fournisseurs, des délais de paiement et de l’implantation d’un mécanisme de règlement des différends, encore inexistant.
Le Ministère s’est montré à l’écoute des problèmes soulevés. Il ne reste qu’à souhaiter que cette nouvelle formule s’avérera efficace pour apporter des solutions concrètes et améliorer les façons de faire.